c'est donc bien là que tu cherches dans ces parois à coup d'avancées sans échelle tu penses respiration et ce sont des aspérités des orifices à la paume possible qui se présentent fortement à ta mémoire
prendre son souffle et le voir se retourner pied à pied le voir revenir à la source écouter l'origine sans la nommer n'est possible que parce qu'il y a vibration à chaque moment renouvelée par les fibres et l'écorce et le sol et ce qui s'y accumule cela sauve cela peut sauver en dernière instance souffle sort quand même et trouve sa direction malgré ce qui arrive du ciel et qui le couvre il y a fenêtre il y a paysage il y a chemin
les cavités encore elles n'arrêtent pas de s'allonger jusqu'à ce tunnel cette masse tressée prolonge tout ce qui à sa portée peut faire basculer les forces en présence s'allongent donc et plient et plient encore plient encore plus tendent ne se déchirent jamais complètement la chance de se reconstituer toujours au sein des fibres petites pièces nécessaires et turbulentes